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Juin

Programme golf pour la biodiversité

La Fédération Française de golf rappelle que les 700 golfs Français représente “33 000 hectares d’espaces naturels”. Que ces espaces sont constitués de 50 % de surfaces engazonnées, et de 50% d’espaces naturels …

  • Le gazon naturel est un poumon vert pour la planète.
  • Un hectare de gazon naturel = oxygène nécessaire à 150 personnes
  • Un hectare de gazon naturel capte le CO2 de 30 voitures
  • La température du gazon est inférieure de 10° à celle de l’asphalte
  • Une pelouse de 5 000 m2 a un pouvoir refroidissant de 70 tonnes d’air climatisé

Au delà de ces chiffres et de ces rappels, il est évident que les parcours de golf ont tout pour être considérés comme des espaces verts.

Lorsqu’ils sont correctement entretenus, dans le respect de règles écologiques, et disons le, “de bon sens”, ils sont naturellement des sanctuaires naturels, qui renforcent la biodiversité, faune et flore. Un golf 18 trous, outre un équipement de loisirs, reste avant tout une zone de 50 à 60 hectares, protégée et entretenue. La surface de jeu laisse la place à de nombreux espaces naturels qui sont disponibles pour le développement de la biodiversité locale.

Les parcours de golf préservent de nombreuses espèces animales, ils constituent des lieux de refuge, non ouverts à la chasse. De nombreuses zones humides, des bois, des bosquets, des plaines végétales, les golfs sont majoritairement dessinés dans des espaces naturels, et l’objectif depuis plusieurs années, et de les créer en respectant la nature et la topographies existantes.

Il est désormais exigé que la création d’un golf ou son extension, soit conçue pour avoir trés peu d’impact sur l’environnement du site concerné. Etude d’impact, études des 4 saisons, études sur l’eau, … la construction d’un golf est trés encadrée, et a pour objectif d’être vertueux pour le milieu naturel qu’il utilise.

L’entretien des golfs évolue également.

L’usage des pesticides, des “intrants phyto pharmaceutiques”, est désormais interdit sur les golfs en France. De nombreuses zones, notamment une partie des roughs ne sont plus tondus bas et sont volontairement laissés “naturels”. Les Green keeper “redessinent” les zones de jeu avec des fairways qui démarrent aux tombées de drive, transforment certains roughs en obstacles, et nous proposent des parcours qui retrouvent “lesprit links” …

Des zones humides naturelles ou recréées pour optimiser l’arrosage, abritent de nombreuses espèces animales. Les parcours renouent avec des zones non entretenues afin de diminuer l’entretien. Ces zones ne sont plus arrosées et elles limitent énormément l’intervention humaine, source de gain en temps et de diminution des couts de maintenance.

Ces nouveaux modes de gestion des parcours, fait entrer le golf dans une ère de “golf environnemental”. Il faut prendre en compte ce changement et redonner au golf son image d’activité  sport & loisirs de “pleine nature”.